Ce que tous les acteurs de l’IT attendaient depuis tant d’années est en train d’arriver.
Les entreprises et les administrations, à travers leurs acteurs opérationnels et leurs décideurs, ont compris que le Système d’Information (DSI) et plus globalement les technologies, constituaient des leviers stratégiques pour leur business, leur productivité et la satisfaction de leurs clients et collaborateurs. L’inexorable mouvement digital qui les percute un peu plus tous les jours met définitivement fin à la pensée qui réduisait le SI à un centre de coût, à un mal nécessaire ou à un système inquiétant et cher dont il fallait entendre parler le moins possible pour bien se porter.
Ce phénomène est très récent dans les grandes entreprises, même si certains secteurs ont été plus pionniers que d’autres : les trois années 2017, 2018, 2019 entérinent ce virage. Les technologies sont en train d’envahir le quotidien de toutes les entreprises. Même le secteur industriel qui a démarré après les autres est maintenant en réflexion sur les usines du futur dites 4.0 : digitalisation des modes opératoires, machines connectées et intelligentes, robotique, fabrication personnalisée, data issue des objets connectés et convergence des SI industriels avec le SI de gestion. Les interlocuteurs au sein de l’entreprise ont complètement évolué : les usages de la sphère privée ont rendu technophiles la grande majorité des collaborateurs, les managers de 40-45 ans, maintenant aux rênes des entreprises, ont tous été sensibilisés aux ruptures technologiques et nouveaux business modèles, et l’intérêt des opérationnels et des experts métiers pour les technologies est de plus en plus fort.
Les nouveaux « players », notamment les géants du web, ont fait émerger le concept de plateforme. Les entreprises historiques se sont approprié ce modèle et se positionnent maintenant (ou tentent de le faire) comme pivot d’un écosystème où les fournisseurs, les clients, les partenaires business et les tiers administratifs co-construisent et coopèrent au sein d’une grande communauté complètement digitalisée.
Ce changement d’état d’esprit par rapport au SI se matérialise du côté des acteurs métiers de l’entreprise par des envies et des attentes :
- Envie de travailler en direct avec l’informatique, avec les équipes IT et en étroite collaboration avec les opérationnels du SI. Les couches intermédiaires de type MOA / AMOA jugées inefficaces, disparaissent, ou au mieux se transforment.
- Envie d’ouverture pour interagir et partager avec l’écosystème, dont les start-ups innovantes de leur domaine.
- Et le Time to market : ce qui prime devant tout le reste est de pouvoir concrétiser au plus vite toutes les bonnes idées pour les éprouver aux réalités du marché. Sortir de l’échelle de temps des projets, très souvent supérieure à l’année, pour fonctionner en cycles de quelques mois.
Les entreprises historiques doivent devenir des entreprises technologiques.
La différence entre Amazon et n’importe quel retailer qui lui préexistait depuis de nombreuses années, c’est qu’Amazon est une entreprise technologique qui fait du retail. Direct Energie est bien plus une entreprise technologique qu’un industriel de l’énergie.
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